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juil. 25, 2023

Tour de France Aérien 2023 de JY BACLE


C'est devenu une habitude, Jean-Yves et ses deux copains Jacques et Jacques, organisent chaque année sur une semaine un tour aérien de notre belle France.

Météo clémente et un F-GSBD toujours aussi fiable, lire le récit de leur périple, et se rendre compte de l'évolution de la pratique aéronautique de loisirs dans notre pays.

Catégorie : General
Posté par : admin

TOUR DE FRANCE  AVION  1er au 8 juin 2023

Jean-Yves Bâcle, Jacques Palanque, Jacques Van Praag

LASBORDES – LA BAULE                                2h30

LA BAULE – OUESSANT                                 1h06

OUESSANT – DINARD                                    1h27

DINARD – CAEN                                             1h18

CAEN – LAON                                                 1h45

LAON – NANCY                                              1h18

NANCY – NEVERS                                          1h27

NEVERS – AURILLAC                                      1h18

AURILLAC – LASBORDES                                1h00

TOTAL                                                            13h09

 

Jeudi 1erjuin 2023 11h.

Arrivée de Jean-Yves et René BOSCARIOL, instructeur à l’Aéro Club Claude CHAUTEMPS. JP était arrivé la veille en train. Déjeuner, puis vol de lâcher pour moi sur le F-GSBD, DR400-180 de l’A3C. Atterrissage à REDON et retour. Après le dîner au restaurant, tout le monde dîne et dort à la maison et le lendemain matin, à 7h, j’accompagne René à la gare d’où il repart pour Toulouse.

Vendredi 2 juin

Nous(JYB) décollons vers 9h30 pour OUESSANT. La météo est parfaite, si ce n’est un vent d’une vingtaine de nœuds. Navigation par le trait de côte (1h06). Nous arrivons à Ouessant en même temps qu’une flotte de 4 avions qui viennent de Muret, aéroclub Mermoz et font comme nous un tour de France. Nous les retrouverons en vol et à l’étape suivante (Dinard). Le restaurant La Duchesse Anne ne peut nous accueillir que pour le second service, à 13h30, ce qui nous laisse le temps de faire un tour du bourg.

Après le repas, nous (JVP) décollons pour DINARD (1h27) où nous atterrissons après une semi directe. Surprise : l’aérodrome est entièrement désert. Pas un chat ! Il fait chaud et tout est fermé. Taxi pour l’hôtel La Métairie du Dick, à Pleurtuit. Hôtel (ou plutôt maison d’hôte) un peu perdu dans les champs. Taxi pour prendre un pot au bord de la mer, puis restaurant Printania, vue sur la Rance (où l’on retrouve les équipages des 4 avions de Muret). Le délai pour retrouver un taxi nous ramenant à l’hôtel à Pleurtuit  étant un peu long, nous avons le temps d’aller boire un verre en face du Casino. Il fait toujours beau, mais frais et venteux.

Samedi 3 juin

Taxi pour la ville de St MALO. Le chauffeur accepte de garder nos bagages dans son coffre. Visite de la vieille ville. Dans le port, magnifique trois mâts l’ETOILE DU ROY. On fait le tour des remparts. Déjeuner dans resto Le Voyageur (beau décor intérieur). On rappelle notre chauffeur de taxi, avec nos bagages, direction l’aéroport, d’où nous voulons partir pour CAEN.

Au préalable, le matin, nous avons  appelé la Tour de Caen qui nous a informés qu’en prévision des cérémonies commémoratives du débarquement du 6 juin, le parking de l’aérodrome est complet et que nous ne pouvons donc pas y venir. Nous avons alors  tenté de contacter l’aéroclub Régional de Caen qui nous a fort gentiment proposé d’héberger notre avion pour la nuit. Du coup, les contrôleurs de la tour de contrôle nous ont acceptés, en nous indiquant un numéro d’autorisation A6BG…

Décollage de Dinard vers 15 h. On passe le Mont St Michel, puis nous rejoignons la mer du coté de Port en Bessin. A Ouistreham, nous contactons la tour de Caen qui ne connait d’abord pas notre numéro d’autorisation d’atterrissage! Tout s’arrange en quelques minutes et nous nous posons au bout de 1h18 de vol. Accueil très sympathique de l’aéroclub Régional, qui nous accueille avec une bonne bouteille de cidre bien frais. On range notre avion dans leur hangar et partons en taxi pour notre hôtel Ibis à HEROUVILLE (45€ la course !). On part à pied chercher un restaurant (genre fast food) dans le centre commercial à 1km de l’hôtel. Retour à l’hôtel, toujours à pied.

Dimanche 4 juin

Nous laissons nos bagages à l’hôtel, et partons en taxi pour le centre-ville de CAEN. Cela se passe autour du château ducal (construit par Guillaume le Conquérant). Il y a bien une exposition (sur les Vikings et Normands, mais il est trop tôt et la salle n’est pas encore ouverte.

Nous tentons d’aller visiter l’abbaye aux hommes, mais la route nous est barrée par une course de marathon, impossible à traverser. Nous revenons donc près du Château pour  déjeuner à El OLIVO (Tripes de Caen, comme il se doit). A la suite de quoi nous appelons notre taxi, qui nous ramène à l’aéroport, moyennant un détour par notre hôtel à Hérouville pour récupérer nos bagages (50€ !)

Nous arrivons à l’aéroclub Régional en même temps que le gentil membre dudit aéroclub (Ugo Bellanza) qui est là pour nous accueillir et nous permettre de ressortir l’avion de son hangar. Nous pouvons alors embarquer dans notre avion et constater que le parking, annoncé comme saturé par le contrôle, est en fait complètement vide. Rien ! Pas un seul avion !!

Le vol vers LAON (JVP encore, car la limite de validité de l’aptitude médicale étant le 7 juin, il vaut mieux assurer la moitié des vols par avance) se déroule sans problème, par le nord de ROUEN. Nous sommes suivis par PARIS INFO. Mais en fait, le contrôleur couvrant une grande partie du territoire français, il ne peut qu’enregistrer les appels et ne fait aucune information de trafic : par deux fois, nous croisons des trafics assez proches, sans signalement du contrôleur. Nous avons quand même croisé un Ryanair quelque 2500 ft au-dessus, au décollage de Beauvais ! Le terrain de LAON, deux pistes en herbe, est désert. Nous choisissons tranquillement la piste quasiment face au vent (15 à 20 kt quand même) et retrouvons l’agrément et le confort d’une bonne piste en herbe, qu’on avait un peu oublié. Plein d’essence. Appel d’un taxi qui ne viendra que dans une demi-heure. La ville est assez proche et le centre sur la hauteur d’une colline.

Nous avons retenu un appartement en plein centre. Il n’y a qu’à monter deux étages, par un escalier rustique. Il y a une cuisine-salon avec un canapé lit, et deux lits en mezzanine. Tout va bien. La visite de Laon commence par un pot face à la cathédrale Notre Dame, un tour sur les remparts (d’où l’on aperçoit l’aérodrome) et un diner au restaurant Le Parvis, situé donc face à la cathédrale.

Lundi 5 juin

Jean-Yves part à la recherche de croissants, pour un petit déjeuner dans l’appartement. L’Office du Tourisme n’ouvrant qu’à 10h30, nous partons explorer les rues, médiévales, où l’on peut admirer de belles façades d’anciennes demeures. Les remparts abritent aussi un souterrain dans lequel se trouve une exposition, mais il est encore trop tôt et elle n’est pas ouverte. La citadelle est devenue un centre administratif, sans intérêt. Nous faisons une promenade vers les remparts, l’Eglise abbatiale St Martin. Nous constatons que de nombreux commerces du centre historique sont abandonnés. Pourtant, le « ciel » de certaines rues est décoré de lampes-abat-jour ou de rubans argentés-siffleurs. Il n’empêche : le centre-ville semble bien décliner… Déjeuner au restaurant Le Péché Mignon, près de la cathédrale. Il faudra encore une heure d’attente pour qu’un taxi vienne nous chercher et nous emmener à l’aérodrome. D’où nous décollons vers 14h 30 pour NANCY (1h18 de vol), JYB aux commandes.

Devant la complexité des espaces aériens à traverser, nous optons pour une solution plus facile qui consiste à voler haut, au-dessus des zones restreintes, interdites, temporaires, provisoires et autres TMA et CTR….. Niveau 65. Tant pis pour le paysage que nous survolons qui devient insipide. L’arrivée sur NANCY ESSEY est un peu perturbée par un pylône(728 pieds) situé en plein milieu du terrain très voisin de Nancy Malzéville, mais finalement après un instant de confusion, nous nous y retrouvons et atterrissons sans problème sur la 03.

Un taxi nous dépose à notre hôtel – Stanley- dans une rue en travaux, car la ville remplace le tramway monorail par un modèle traditionnel. Il fait encore chaud et nous allons voir la célèbre place Stanislas et boire un verre à l’ombre du jardin jouxtant la place, derrière la fontaine d’Amphitrite. Les rues sont animées. Nous finissons la soirée par un dîner au restaurant La table de Bacchus pour y déguster une véritable quiche lorraine (et 2 superbes os à moelle pour JP !)

Mardi 6 juin

Balade dans les rues (Basilique St Epvre, préfecture, Couvent des Cordelier-chapelle funéraire des Ducs de Lorraines, Porte de la Craffe, place Carnot….), JP en profite pour acheter son billet de train retour Toulouse-Paris. Puis nous allons déjeuner au restaurant de l’aérodrome.  Vol par JYB à destination de NEVERS. Seuls quelques cumulus encombrent le ciel, très haut. Nous contournons la ville de Nancy par l’aérodrome d’AZELOT, puis tout droit, en évitant toutefois les zones de St Yan. Arrivée semi directe sur l’aérodrome de Nevers-Fourchambault. Un taxi nous dépose à l’hôtel Inter, face à la gare. Puis balade en ville : les faïenceries qui faisaient la réputation de Nevers sont  abandonnées ainsi que de nombreux commerces. Restent les monuments : la Porte du CROUX, l’Eglise St Etienne, la Cathédrale St Cyr et Ste Julie, mélange d’art Roman et Gothique, la Chapelle Ste Marie, le Palais Ducal qu’on visite (salle du conseil municipal Pierre Bérégovoy). Nous finissons par le pont sur la Loire et concluons par un dîner dans une pizzeria. Il y aura demain une course de « caisses à savons », mais à 7h du matin, trop tôt pour nous !

Mercredi 7 juin

Petit déjeuner à l’hôtel, puis visite (JVP et JP) au couvent de Ste Bernadette (au passage : panneau indicateur posé par la municipalité emmenant dans une fausse direction !), avec sa reconstitution de la grotte de Lourdes et visite de St Bernadette embaumée dans sa châsse. Déjeuner à la brasserie Le Lord. Il n’y a plus qu’à attendre un taxi (1h). Le plein de l’avion a été fait la veille. Il n’y a plus qu’à partir, via la chaîne de Puys dans la région de Clermont Ferrand, direction AURILLAC. On passe le Mont Doreet on (JYB, 1h18 de vol) atterrit à Aurillac, terrain calme… Un taxi nous dépose à notre chambre d’hôtes, dans le superbe château de la Moissetie, à quelques kilomètres du centre-ville, au bout d’une petite route. On sympathise rapidement avec notre hôte, ancien para (13ième RGP), et nous repartons immédiatement avec notre taxi, qu’on a conservé, car il semble bien que les taxis se fassent rares !!Il nous dépose au centre-ville (rue recouverte de parapluies) dont nous partons à la découverte. (son Hôtel de ville, sa maison consulaire, ses belles maison en pierres grises, sa statue des droits de l’Homme). Nous dinons à l’Atelier, puis tentons d’appeler un taxi. Mais ils sont tous aux abonnés absents. De guerre lasse, JP va dans un bistrot, discute amicalement avec le tenancier qui finit par lui donner le téléphone d’un ami taxi qui ne peut pas nous refuser et qui nous ramène enfin à la maison. Dur, on a cru devoir rentrer à pieds … !

Jeudi 8 juin

Après le petit déjeuner, nous marchons vers le centre-ville. Pour nous alléger, nous avons laissé nos bagages chez notre hôte. Nous refaisons le tour du centre-ville et nous tentons d’appeler un taxi. Tous sont aux abonnés absents. En désespoir de cause, nous appelons notre hôte qui accepte très gentiment de nous emmener à l’aérodrome (il a même pensé à prendre nos bagages) où il nous dépose sur le coup de midi. Nous déjeunons au bistrot de l’aérodrome, au milieu de quelques aviateurs militaires qui sont visiblement en instruction, et de bon nombre d’autres clients.

Le vol de retour (JYB, 1h00 de vol) se fait sans histoire, dans un ciel avec si peu de nuages, si hauts ! Nous survolons quelques jolies villes connues : Villefranche de Rouergue, Najac, St Antonin Noble Val, Bruniquel, Castelnau de Montmirail, Rabastens. Puis c’est Lasbordes ou nous atterrissons après une semi directe main gauche. Le plein de l’avion est refait, puis nous le rangeons dans le hangar, après l’avoir bien nettoyé, lavé, bichonné. Papiers remplis, débriefing de notre voyage avec René et Gilles, venus nous accueillir (en fait, vérifier si tout allait bien !). Jacques P est déjà reparti avec un taxi pour la gare de Matabiau, où il a un train à prendre pour rentrer à Paris d’où il s’envolera dans 2 jours pour de la voile au Monténégro. Dominique nous ramène à la maison (pour moi, chez Arnaud) et la boucle est bouclée.

Conclusions

Une météo particulièrement favorable a grandement facilité ce petit tour de France.

10h40 de vol, (1 879 €), plus 2h30 du vol Lasbordes-La Baule pour JY.

Naviguer en France est de plus en plus compliqué : désertification des terrains, services rendus par les contrôleurs (surchargés) parfois douteux, zones interdites, restreintes, temporaires qui se multiplient.

Les taxis sont horriblement chers….et rares. 418 € en tout. Nous n’avons pas pensé à faire appel à UBER.

Les hôtels et restaurants aussi pratiquent des tarifs qui sont nettement plus élevés que ceux de l’an dernier…2 838 € en tout (hôtels, restaurants, café, taxes aéroports...)

Jacques Van Praag

 


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